Faut-il poser la question du "Pourquoi ?", du "Pourquoi vit-on?".
De
toute manière la réponse est simple: la loi darwinienne du mieux adapté
favorise le vivant qui se reproduit plutôt que celui qui ne se
reproduit pas. C'est un problème d'évolution de l'univers et non celui
particulier de l'espèce humaine.
Cette loi explique le développement des
dinosaures et leur retrait: c'est un météorite qui y met fin
c'est-à-dire un non-vivant. Face à ce cataclysme ce sont des vivants
non-dinosaures qui sont le mieux adaptés, animaux et végétaux.
Que se passe-t-il avec les humains? Ce qui
semble devoir limiter la croissance des humains c'est son nombre qui
provoque une évolution du non-vivant qui lui est défavorable.
Le tableau actuel est le suivant:
- les nouvelles ressources de vie
alimentaires sont de plus en plus frelatées avec des usines non
respectueuses de la vie des animaux non humains ( encombrement des
hangars, étables ou abattoirs, pesticides, engrais - et d'autres
produits chimiques qui sont des quasi poisons). Le cercle vertueux de la
bonne production se mue en cercle vicieux du produit frelaté.
- La croissance démographique des humains
diminuent celles des vivants non-humains. Or en tant qu'animal,
c'est-à-dire de vivant hétérotrophe, l'humain a besoin de tous les
autres vivants animaux (hétérotrophes) et végétaux ( autotrophes)
- La croissance des ressources de vie non alimentaires des humains évoluent de manière négative et positive.
Elle
provoque d'une part la destruction des vivants par exemple par les
vastes exploitations pétrolières ou de schistes bitumineux, par l'effet
de serre qui augmente la température de la Terre et par la stérilisation
d'un nombre toujours plus important d'espaces occupés par les vivants
sous l'effet de la radioactivité nucléaire, de la multiplications des
ordures.
Mais d'un
autre côté: le mode de production industriel c'est la domestication du
non-vivant par les humains. On peut le considérer actuellement comme
infini dans le domaine de l'infiniment petit comme les recherches autour
du LHC ou du numérique et dans le domaine de l'infiniment grand comme
l'expansion vers le système solaire puis plus loin.
En conclusion.
Aucune espèce vivante ne maîtrise son
développement et son développement est signe de succès: il y avait 100
000 ingénieurs il y a 200 000 ans et il y en a plus de 7 milliards
actuellement. On en voit le résultat. Les humains se développent grâce à
leurs mains et à la sociabilité qu'ils ont en commun avec un grand
nombre de vivants. La croissance des humains n'est pas terminée. Plus il
y a d'humains, plus il y a de ressources de vie et plus il y a de
ressources de vie plus il y a de travail, d'acquisition collectives des
ces ressources.
Si un jour il y a décroissance, elle est
exogène comme l'est la croissance actuelle même si un nombre de plus en
plus grand d'humains en atténuent les effets négatifs et en favorisent
les effets positifs.
( Les exemples cités ne sont pas exhaustifs et parfois ils sont anecdotiques. Ce ne sont que des illustrations. Le
lecteur complète avec ses propres connaissances)
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