Annexe 20 - la bonne et la mauvaise famille

Le renouvellement de la société se fait au rythme d'une unité toutes les 20 microsecondes. Cela paraît imperceptible. Mais au bout de 90 ans, tout a changé. Comme cela s'est fait de manière infinitésimale, on croit à de la permanence. Sur chaque naissance pèse tout le poids de l'existant. Mais chaque vivant réinvente tout à partir de ce qui l'entoure et quand il disparait au bout de 90 ans, c'est une originalité de cette durée qui s'en va. 

Chaque individu fonctionne sur la base du mieux adapté. Il est en quête permanente de ressources. Il peut s'agir  du minimum vital et s'il ne le trouve pas, il disparaît. Il peut s'agir d'une fortune immense et soit il l'obtient et il passe devant l'un de ses concurrents ou bien ce n'est pas le cas, et il passe derrière son concurrent. Mais il n'y a peu de risque qu'il disparaisse.

Il peut se trouver dans des circonstances favorables. Par exemple une vaste parentèle lui apporte son soutien. Il reproduira ce modèle avec ses descendants et les circonstances favorables se renouvelleront. Il peut trouver des circonstances défavorables et une parentèle défavorable. Il aura des résultats moins bon que le premier. Il reproduira la situation et à la génération suivante de nouveau la question d'une meilleure adaptation se présentera.

Une société peut-elle tomber dans l'anomie durkheimienne? Cette anomie peut-elle entraîner  la disparition d'un groupe humain? Il y a de grandes catastrophes quand un grand groupe d'humains massacre un groupe bien plus petit. Il y a risque que ce groupe ait perdu les éléments essentiels qui permet à un groupe de renaître de ses cendres. On peut utiliser une image, celui du corps d'un vivant.

Quand il se fait attaquer, il y a plusieurs résultats

- il subit beaucoup de blessures mais toutes se soignent et toutes les blessures guérissent quitte à utiliser des prothèses internes ou externes
- Il subit des atteintes aux corps qui le rendent infirme. On peut parvenir à compenser ces infirmités. Si c'est un groupe, il aura des déficiences mais il parviendra à trouver les ressources de vie essentielles et son comportement éthologique restera fidèle à son schéma général de fonctionnement. Il sera handicapé mais vivable et  autonome
- Dans le troisième cas, les maques sont très importants. L'humain aura un comportement  dégradé. Et ce sera transmis aux générations suivants.

Prenons un groupe
- La famille est anomique. La mère se fait engrosser net abandonner par un mâle. L'enfant qui naît est anomique et il y a risques que ses enfants le soient en partie.