jeudi 8 janvier 2015

Chapitre 3.2 - Décroissance et ressources de vie

Chapitre 3 - 2 - Décroissance et ressources de vie

Le mode de production industriel produit en 2015 des ressources de vie pour environ 7,3 milliards d'humains.


Cela concerne 
- la domestication  des vivants non animaux - les végétaux - , 
- les vivants non humains 
- le non-vivant
- la décroissance

1) En ce qui concerne les végétaux il y a des excès dans l'élimination de ceux qui ne conviennent pas aux humains: forêts, plantes impossibles à transformer en ressources de vie et place excessive accordée à celles qui peuvent être des ressources de vie. 

2) Les animaux sauvages sont expulsés des terres vierges qu'ils occupent. Comme celles-ci diminuent comme une peau de chagrin, les animaux cessent de se reproduire et disparaissent. Se reproduit pour les animaux, le phénomène des réserves qui a servi à éliminer les Indiens.  Les Européens qui arrivent d'Europe ont besoin de terre. Ils jurent sur les Saintes Écritures qu'ils respecteront les réserves où ils enferment les anciens propriétaires des territoires dont ils se sont emparés. Puis de nouveaux émigrants arrivent et ceux qui vivent sur placent font naître un grand nombre d'enfants. Comme dans les réserves, les Indiens gardent leur mode de production, leur natalité est modeste et leurs réserves sont rognés. Jusqu'au jour où les civilisés se décident à éliminer les sauvages. Les humains du XX° siècles pont inventés les Parcs Nationaux et les Réserves. A la fin du XXI° siècles, il n'y aura plus que quelques zoos avec des animaux dénaturés. Mais il en restera dans les territoires qui n'intéressent pas les humains ou qu'ils ne peuvent attendre. Comme la ramapithèque, fondateur des mammifères lors de la disparition des dinosaures, ils succèderont à la disparition des humains. Pourquoi et comment les humains vont-ils disparaître.  C'est impossible à prévoir parce qu'ils ne peuvent pas prévoir ce qui va se passer dans un an. Alors pourquoi en parler? Parce que les animaux dont ils s'alimentent sont traités de manière criminelle: si chaque humain regardait le film du décès de l'animal qu'il mange, il vomirait. Parce que une fois tous les animaux sauvages disparus, les humains s'en prendront à d'autres humains. Parce que 



3) Il est très difficile de prévoir l'avenir car malgré les moyens techniques dont disposent les humains, ils sont loin d'être capables de prévoir ce qui se passera l'année suivante. Ce que l'on sait c'est qu'aujourd'hui, ils parlent d'effet de serre et d'augmentation de la température moyenne de la Terre qui devrait avoir des conséquences graves sur les climats, le niveau des mers et les espaces cultivés. Il y a un sentiment latent qui estime qu'il n'y aura plus suffisamment de ressources de vie pour une population qui devrait atteindre environ 9 milliards d'humains en 2050. Une grande majorité n'y croit pas. Une minorité prône un programme qui vise à maintenir le niveau de la température à celui qui est atteint actuellement. 

4) Une ultra-minorité propose la décroissance. Elle a tort de penser qu'elle se fera par consentement général. Cela se fera comme dans le cas de la croissance avec de la concurrence pacifique et de la concurrence cruelle.
Dans la concurrence pacifique, c'est à celui qui en prend le plus. Ici, c'est à celui qui en rendra le moins. Dans les deux cas, il y a des riches.
Dans la concurrence cruelle, l'Allemagne nazie essaiera de tuer tous les juifs pour s'emparer de leur bien et de la Pologne pour que les Allemands moins de ressources de vie que les Juifs ou les Polonais.

Note:
On a tendance à parler d'appauvrissement de la biodiversité. C'est une formulation anthropocentrique. Lors de la période carbonifère, des végétaux sont englouties dans les profondeurs de la terre et cela a donné toutes les énergies fossiles si utiles pour l'expansion des humains. Si les humains surexploitent la nature, il y aura des contre coups qui modifieront dans l'avenir l'adaptation de tous les vivants. L'humain est un vivant parmi d'autres: il apparaît, se développe et disparaît. C'est ainsi que les vivants évoluent depuis 2 milliards d'années. C'est une erreur de s'en réjouir ou de s'en inquiéter. On retrouve chez tous les vivants, le souhait d'être éternel et la tristesse quand ce souhait ne se réalise pas. C'est par rapport à ce souhait général, qu'il faut apprécier l'avenir des humains. 



 

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