2 - Civilisation du Mississipi
(
en anglais)
See also
https://en.wikipedia.org/wiki/Mississippian_culture#/media/File:Mississippian_cultures_HRoe_2010.jpg
La
civilisation du Mississippi (ou
culture mississippienne) s'est développée entre les
IXe et
XVII siècles
2, à l'est du fleuve Mississippi, sur le territoire actuel des États-Unis. Elle peut être rattachée à la culture des
Mound Builders, car elle a produit de grands
tertres
funéraires (tumulus). Elle a commencé à s'épanouir dans la vallée du
Mississippi, d'où son nom. Il semble qu'elle ait complètement disparu
avant l'arrivée des colons européens en Amérique du Nord.
Au
VIIIe siècle,
les villes du Mississippi
moyen:
des tertres rectangulaires à sommet plat,
surmontés
des temples
des maisons mortuaires pour les hautes classes,
et
des maisons de rondins.
Un centre urbain:
une
vingtaine de tertres
une vaste place
une palissade de bois défensive
des
maisons longues
des murs enduits de torchis
des toits de chaume
Cahokia,
( en anglais)
See also
au XIIe siècle quelque 15 0001 à 30 000 habitants2
Le nom « Cahokia » est donc impropre ; il provient de la déformation
d'un toponyme employé par un peuple qui vécut après la disparition de la
cité.
1 600 hectares et comptait 120 tumulus et temples
Un tertre (
mound en anglais) en terre, haut d'environ
30 mètres et d'une surface finale de 8 hectares.
Un tumulus en terre à quatre niveaux ; il se trouve sur une place centrale de 25 hectares
Il domine une place de
350 m de long. Ses fondations reposent sur une dalle d’argile recouverte de sable de
300 mètres sur
200 mètres, et d'une hauteur de
7 mètres. Mesurant
30 mètres de hauteur, il représente la troisième plus grande pyramide du continent américain
Des centaines de maisons en bois, surmontées de toit en chaume
La fin de Cahokia:
Les élites érigent une immense palissade de trois kilomètres autour du centre monumental8.
La séparation physique entre l'aristocratie et le peuple se double
d'une ségrégation sociale : les chefs se font inhumer avec des
objets précieux, poteries délicates et bijoux sertis de pierres
semi-précieuses. Tout cela entraîne probablement une guerre civile, dont
on a retrouvé les signes tels que les incendies de maisons.
Des villages
permanents (environ 200 habitants au km²).
Les plants de maïs mûrissent en 120
jours hors-gel au lieu de 200, permet de pareilles densités, et parfois
deux récoltes dans les régions abritées.
des houes
du maïs
le noisetier,
le tournesol,
les haricots
les courges.
les noix
les baies
les fruits
les cerfs
les dindons
les petits animaux
des poissons
des
coquillages
des tortues
des bisons
des wapitis
Au
XVIe et
XVIIe siècles:
une société matriarcale
un chef
quatre
classes sociales
Les élites enterrés, couchés
sur des litières de bois, sous des édifices funéraires placés au sommet
des tertres dans le centre des villes. Les corps paraissent sont décharnés, puis les ossements collectés et ré-inhumés. On place
dans les
mausolées :
vases de coquillage,
perles de nacre et
de coquillages,
feuilles de cuivre travaillées au repoussé.
Parfois on
tue des serviteurs pour qu’ils accompagnent leur maître dans l’au-delà.
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- The Project Gutenberg EBook of Animal Carvings from Mounds of the Mississippi Valley, by Henry W. Henshaw
Éthologie
"Les Amérindiens de la civilisation mississippienne ne maîtrisent pas les
techniques de l'architecture de pierre. Leurs tertres et leur habitat
étaient construits en bois et en terre."
Les tumulus informes puis des tumulus géométriques précèdent les pyramides.
"Les Amérindiens ne connaissaient pas les techniques de la métallurgie.
Ils savaient néanmoins travailler des métaux tels que le cuivre et l'or." C'est normal, ils se trouvent en dehors de l'Iron Belt.
"Les Amérindiens ne disposent ni d'animaux de trait, ni de charriots.
Ils transportent leurs marchandises à dos d'homme ou par les cours
d'eau. Les Amérindiens les
parcourent à bord de canots d'écorce ; ils transportent les troncs
par flottage."
10h - Les Amérindiens
1) La chasse au bison (en
anglais :
buffalo hunting), a été une activité fondamentale pour les tribus des
Indiens des Plaines
en Amérique du Nord, adoptée plus tard par des chasseurs professionnels
américains, conduisant l'espèce au bord de l'extinction.
-
Avant l'introduction des chevaux par les Européens, des groupes de
chasseurs amérindiens parviennent à diriger des troupeaux de bisons dans
des goulets d'étranglement fabriqués avec des roches et des branches,
débouchant sur des falaises, d'où les bisons en pleine course se tuent
en sautant. Plusieurs lieux de ce type, appelés
buffalo jumps (« sauts de bison ») se trouvent aux États-Unis et au Canada, tel le précipice à bisons de Head Smashed-In dans l'Alberta.
Les grandes quantités de viande ainsi obtenues permettent aux
chasseurs de disposer d'excédents, dont ils se servent dans des
échanges commerciaux. Une méthode de chasse similaire aboutit à
conduire des troupeaux dans des enclos naturels.
-
Lorsque les Indiens des Plaines obtiennent des chevaux, il s'avère
qu'un bon cavalier peut abattre facilement suffisamment de bisons
pour nourrir sa famille et sa tribu, aussi longtemps que le troupeau se
trouve à proximité. Le bison fournit la viande, le cuir, les
tendons pour les arcs, la graisse, les bouses séchées
pour faire du feu, et même les sabots, transformés en colle après avoir
été bouillis. Quand les temps sont durs, les bisons sont
consommés jusqu'au dernier fragment de moelle.
-
Les premières voies de circulation d'Amérique
du Nord, à l’exception des chemins ancestraux des mastodontes ou des
bœufs musqués et les itinéraires des Mound Builders, ont été tracées par
les bisons et les cerfs
au cours de leurs migrations saisonnières à la recherche de pâturages
et de dépôts de sel. Beaucoup de ces voies, piétinées par d'innombrables
sabots suivant instinctivement les bassins versants et le chemin des
crêtes pour éviter les basses terres inondées pendant l'été et soumises
aux congères pendant l’hiver, ont été suivies par les Indiens qui les
ont utilisées comme terrain de chasse et sentiers de guerre. Elles ont
été très utiles aux explorateurs et ont été empruntées par les
pionniers.
- Les voies de bisons sont typiquement
orientées nord-sud, mais leur
principale piste est-ouest — à travers la passe de Cumberland, le long
du point critique de l’État de New York, du Potomac à la bifurcation de
l’Allegheny vers les sources de l’Ohio, à travers les Blue Ridge
Mountains vers le cours supérieur du Kentucky — préfigure
le tracé du chemin de fer.
- Sans bison, les Indiens des Plaines n'avaient pas d'autre choix que
de quitter leur terre ou de mourir de faim. Les attaques des
Comanches en réaction aux incursions, sur leur territoire, des chasseurs
de bisons, sont l'une des causes de la Guerre de la Red River, menée en
1874 par le gouvernement américain contre plusieurs tribus indiennes.
Selon l'historien Pekka Hämäläinen, les Amérindiens ont aussi contribué à
l'effondrement de la population des bisons
5.
- Dans les années 1830
les Comanches et leurs alliés dans les plaines du Sud auraient tué environ 280 000 bisons
par an, ce qui était proche du seuil de renouvellement dans cette
région. L'introduction des
armes à feu et des chevaux, cumulé à une
demande et une exportation croissante de peaux et de viandes de bison,
ont eu pour conséquence l'abattage d'un nombre toujours plus élevé de
bisons chaque année.
- La raison principale de l'effondrement des populations de bisons, est l
a
chasse commerciale par les Américains d'origine européenne. Les peaux de bison ont été utilisées pour fabriquer
> des courroies de
machines industrielles,
> des vêtements
> des tapis
> (exportation massive de peaux à destination de l'Europe)
> des amendements
agricoles riches en calcium et oligo-éléments (phosphore, potassium,
etc.) produits en brûlant des squelettes de bisons tués par les
chasseurs et abandonnés dans la prairie.
- Il y a 60 à 100 millions de bisons au milieu du
XIXe siècle. Au milieu des
années 1880, le bison d'Amérique était au bord de l'extinction. Dans les années 1890, il n'en restait plus que 800.
-
Le journaliste scientifique américain Charles C. Mann écrit, dans
1491 : New Revelations of the Americas Before Columbus (2005) :
« L'expédition de Hernando de Soto,
qui s'est étalée sur quatre ans dans le Sud-Est américain a vu des
foules de gens, mais n'a manifestement pas vu le moindre bison1. »
Mann remet en cause l'idée que les Amérindiens ont non seulement
créé, par l'usage sélectif du feu, de larges espace de prairies qui ont
procuré aux bisons un habitat idéal, mais ont aussi précautionneusement
régulé la population de bisons. Selon sa théorie, ce n'est que lorsque
la population amérindienne a été dévastée par des vagues successives
d'épidémies provoquées par les Européens à partir du
XVIe siècle,
que les troupeaux de bisons ont prospéré démesurément. En suivant ce
point de vue,
les « mers » de bisons, décrites par des voyageurs
européens, qui s'étendait jusqu'à l'horizon, seraient le symptôme d'une
écologie déséquilibrée, rendue possible seulement par de précipitations
bien plus dense que la moyenne.
-
George Catlin (
Wilkes-Barre,
Pennsylvanie,
1796 -
Jersey City,
New Jersey,
1872) est un
artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des
Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.
Site Internet américain
Comanche warrior with a shield, lance and bow and arrows... |
The Virginia Constitutional Convention, 1830 |
Osceola or 'Rising Sun', a Seminole Leader, 1838, illustration... |
A village of the Hidatsa tribe at Knife River |
|
Indian Ball Game |
Comanche Feats of Martial Horsemanship, 1834 |
North American Indians, c.1832 |
The Dakota Chief- One Horn, 1832 |
|
'Mint', a Mandan Indian girl, 1832 |
Mato-Tope, second chief of the Mandan people in 1833 |
Native Americans performing a tribal group dance |
Tuch-ee, A Cherokee W |
Moose at Waterhole |
Mah-to--toh-pa, 2nd Chief of the Mandans |
The White Buffalo, c.1840 |
Blackfoot Indian Pe-Toh-Pee-Kiss, The Eagle Ribs |
|
'Old Bear' medicine man of the Mandan Tribe, from a... |
Os-ce-o-lá, the Black Drink, a Warrior of Great Distinction |
Stalking buffalo |
Tipi Village, c.1830 |
|
Kee-o-kúk, The Watchful Fox, Chief of the Tribe |
Osage hunters catching wild horses |
Bear Dance |
Civilisation of the Indian, |
The cat of ostend |
Crow Indian Pa-Ris-Ka-Roo-Pa, 'The Two Crows' |
Sioux ball player We-Chush-Ta-Doo-Ta, 'The Red Man' |
Hunting buffalo on snow-shoes |
|
Tul-lock-chish-ko, Drinks the Juice of the Stone, in... |
Comanchee Village |
Mandan Medicine Man Mah-to-hah 'Old Bear', 1832-39 |
Minatarees attacking buffalo on horseback |
|
Boy Chief, Ojibbeway |
Mah-to-toh-pe or the Mandan Chief, Four Bears |
'Buffalo Bull' and 'the Big Elk', 1841 |
Kee-món-saw, Little Chief, a Chief |
- L'arrivée des Européens en Amérique du Nord à partir du
XVIe siècle provoque d'importantes conséquences sur les Amérindiens : leur nombre s'effondre à cause
des maladies,
des guerres
des mauvais traitements.
Leur mode de vie et leur culture subissent des mutations.
Avec l'avancée de la Frontière et la colonisation des Blancs américains,
ils perdent la majorité de leur territoire
sont contraints d'intégrer des réserves.
Leur situation démographique, sociale et économique ne cesse de se dégrader.
Depuis
les années 1970,
la communauté amérindienne connaît un certain renouveau : leur
population augmente, la pauvreté recule lentement, les traditions
revivent. Si les Amérindiens sont désormais des citoyens à part entière,
ils restent malgré tout en marge du développement américain.